Tristan : son projet en Thaïlande écourté mais des souvenirs plein la tête

Posted by: Naomi Category: Non classé Tags: , , , 3 Post Date: 2020-04-08

Tristan : son projet en Thaïlande écourté mais des souvenirs plein la tête

Tristan a 18 ans, il est parti en février en Thaïlande pour réaliser un projet de volontariat . Après le lycée et avant de se lancer dans les études supérieures, il a souhaité réaliser une année de césure durant laquelle il s’est engagé en tant que volontaire auprès de l’association thaïlandaise VSA. Il avait pour projet d’apporter un soutien en anglais à des enfants de 6 a 12 ans dans des écoles. Parti pour trois mois, son projet a été écourté d’un mois suite à la crise sanitaire que nous vivons actuellement. Malgré ce départ précipité Tristan a des souvenirs plein la tête et nous les partage à travers son témoignage et ces magnifiques photos.

Pourquoi avoir choisi ce projet ? Ayant choisi de faire une année de césure avant de commencer les études supérieures je voulais en profiter pour partir à l’étranger faire du volontariat et plus particulièrement dans l’éducation. Ce projet correspondait donc parfaitement à mes attentes. En effet, ayant fait 3 mois d’études d’anglais au Canada durant l’automne 2019, pouvoir donner des cours et aider des enfants en anglais me permettait de mettre à profit ce que j’avais appris et de continuer à pratiquer la langue.

Comment s’est passée ton intégration ? A l’arrivée sur le projet nous avons eu (les volontaires) une semaine d’intégration avec des activités préparées pour nous faire découvrir la vie et la culture en Thaïlande, c’était vraiment super et dès ce moment j’étais très content d’avoir choisi ce projet.

Peux-tu nous raconter une journée type ? Ma hôte m’emmenait avec elle dans l’école où elle travaillait et on y restait de 8 heure du matin à 15-16 heure. Je prenais le déjeuner avec les enseignants à leur table. Quand je ne donnais pas cours je pouvais aller dans la salle des professeurs pour préparer mes prochains cours ou m’occuper (la préparation des cours me demandait très peu de temps donc je comblais le temps en me divertissant sur mon téléphone). Une fois revenu à la maison j’avais toute la fin d’après midi et la soirée libre, le repas était servi entre 19 et 20 heure. 

Comment as tu vécu la fin de ton projet et ton retour en France? Mon retour à ma vie quotidienne se passe mal tellement j’ai aimé la vie en Thaïlande, et surtout du fait que je suis revenu 1 mois plus tôt, je suis vraiment dégoûté et j’aurai tellement voulu rester plus longtemps. J’étais un peu stressé lorsque mon organisme d’accueil, le VSA, m’a dit que mon dernier mois de volontariat était annulé et qu’il fallait que je trouve un avion pour rentrer au plus vite. J’ai eu assez de difficultés à trouver un vol. Maintenant je suis bien plus rassuré de savoir que je pourrai finalement revenir sans problème, et sans faire des escales de 14 heures dans des pays non européens.

Que retiens-tu de cette expérience ? Cette expérience m’a surtout fait développé un attachement pour les choses très simples de la vie, ça semble bateau dit comme ça mais vraiment le simple fait de se balader dans les rues de Hat Yai le soir, en bord de mer a Songkhla, voir le sourire de tous les enfants à qui j’enseignais, se poser à regarder tous les gens s’affairer, c’est très reposant. Je n’ai vraiment eu aucune source de stress durant mon voyage et ça m’a vraiment fait du bien après toutes ces années de lycée ou on nous impose un stress constant avec les notes. Et je dis ça alors que je suis très loin d’être quelqu’un de stressé de base.

Merci Tristan, nous te souhaitons plein de courage et un bon retour en France en attendant de peut être réaliser un nouveau projet de volontariat !

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